Une délégation de la FNEE (Pierre THOMAS pour l’OFICT) a été reçue Jeudi 31 août par Mme Engtröm, secrétaire générale du ministère, Monsieur Clément, DRH et Mme Marmouget, SG adjointe.
La réunion a permis à la CGT de pointer les manques concernant :
- Le plan de requalification, et en particulier l’avenir du corps des Experts Techniques des Services Techniques, et des corps de l’Environnement
- Le suivi des retraités en terme de santé et leur accès à l’action sociale
- La déprécarisation et la nécessité de faire fonctionner le comité de suivi
- Le bilan à faire de la création des nouveaux établissements publics, et pour l’ensemble des EP, le rôle de la tutelles (RH, responsabilités des uns et des autres)
- Les questions de la pénibilité, du référencement de la MGEN, de PPCR pour les personnels d’exploitation des TPE, du dossier OPA ont été discutée
Un sujet de l’agenda social concernait les questions de temps et charges de travail et de la déconnexion dans le contexte de l’hégémonie du numérique dans le travail. Il a été rappelé l’audience de l’OFICT avec la SG adjointe en Avril, et nos demandes : traiter le suivi de l’application de la réglementation du temps de travail, l’encadrement des charges de travail, en construisant des indicateurs, négocier le droit à la déconnexion. L’idée d’une charte des temps a été nettement contestée : quasiment synonyme de recommandations vouées à ne pas être appliquées, inefficace, cela enverrait le mauvais signal à l’encadrement.
Un autre sujet concernait une adaptation du statut et des règles de gestion des ITPE à l’évolution des missions du ministère, soit une revue des missions, une réflexion sur le recrutement, la formation, les parcours professionnels.
La délégation a insisté sur la nécessité de discuter de la question avec toutes les formations représentées au CTM, sur le caractère inquiétant d’une « revue des missions », sur le besoin d’articuler la réflexion sur les corps d’ingénieurs du ministère et de ne pas créer de nouveaux décalages statutaires, un peu dans le sens qui avait été celui des assises.
L’administration reconnaît que « revue des missions » n’est pas le bon terme, et pourrait réfléchir en terme de filière technique du ministère plutôt que ITPE, tout en excluant de traiter des ingénieurs du MAA par exemple.
A ce stade l’administration était clairement dans une logique d’enregistrement des propositions syndicales